La Bourgogne fait le choix de la culture

Session plénière des 24 et 25 janvier 2011. Wilfrid Séjeau se félicite du budget qu’alloue la Région à la culture pour cette année 2011.

En tant que président de la commission culture, je me félicite du maintien de notre budget en faveur des acteurs du secteur. Cet engagement est décisif au moment où le monde culturel est fragilisé par les baisses de crédits dans nombre de collectivités locales. La Région Bourgogne fait une nouvelle fois encore le pari de la culture : c’est un message important au moment où le gouvernement fait preuve en effet d’une absence cruelle d’ambitions…. C’est le temps de « la culture pour chacun » qui résonne comme un chacun pour soi, où la culture relèverait d’un acte de consommation plus que d’un projet d’émancipation. Nous sommes confrontés à une absence inédite de projet culturel de l’Etat central.

L’effort est donc maintenu pour notre collectivité : cette décision est le fruit d’un travail commun entre élus, avec l’aide des services techniques de la Région. Je fais le voeu que ce soutien à l’action culturelle soit maintenu à l’avenir. Pour autant notre travail sur ce budget 2011 a été l’occasion d’une remise à plat général des interventions régionales en fonction de nouvelles priorités : soutien aux professionnels, au spectacle vivant, à l’éducation et à la sensibilisation artistique, à une action culturelle pérenne et ancrée dans un travail avec les territoires.

Je me félicite de la mise en place d’une nouvelle action pour venir en aide à la numérisation des salles de cinémas à destination des cinémas indépendants, en milieu rural : le secteur est fragile et l’intervention régionale pertinente.

Je suis également satisfait de la continuation de notre action en faveur du livre et de la lecture publique et notamment notre soutien à l’édition régionale indépendante.

En réponse aux attaques du Front national qui reproche les choix fait par la Région , Wilfrid Séjeau répond :
« Votre vision de la culture est consternante et archaïque. La culture n’est plus le fait du prince, un élu n’est pas là pour dire ce qui est beau, bon, ou ce qui ne l’est pas. Notre rôle est de favoriser la création, de créer les conditions pour permettre la diversité des acteurs et des pratiques. »

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