Alain CORDIER, Président de la commission des transports ferroviaires et infrastructures de communication

Remarques globales

Groupe Europe Ecologie Les Verts au conseil regional de Bourgogne, 2011.

  1. Élection de 2010 : l’accord de second tour ne respecte pas l’accord national de répartition des sièges proportionnellement aux résultats du premier tour, les écologistes obtiennent 6 sièges au lieu de 10, et le PS obtient ainsi une majorité quasi automatique lui permettant, la plupart du temps, de décider sans négociation avec les écologistes.
  2. Les réunions de majorité tout au long du mandat sont donc des chambres d’enregistrement des volontés des socialistes. Les désaccords avec les élus EELV sont seulement pointés, notés, avant chaque session sans que cela donne lieu à la recherche d’une solution de compromis.
  3. La cellule « évaluation » avait mis au point à la fin du mandat précédent, sous ma responsabilité, un tableau de bord permettant d’évaluer chaque action du Conseil régional au regard des exigences sociales, environnementales, démocratiques, du développement durable. Dès la mise en place de cette mandature, le tableau de bord a été oublié et la cellule dissoute.
  4. La présidence de la commission transports ne donne qu’un pouvoir très relatif d’organisation des débats, pour voter un « avis » transmis à l’Assemblée. L’absence systématique de l’élu de droite et le blocage des débats par le Vice-président chargé des mobilités ont empêché de réels échanges intellectuels donnant lieu, là encore, à la recherche de solutions d’accord. La simple collecte des informations a même été pour moi parcours du combattant.

 

TRANSPORTS

Moyens d’action : présidence de la commission transports, participation à la commission transports EELV, liens avec les associations d’usagers et des syndicalistes cheminots.

 

Actions positives

  • Soutien à l’installation de 28 afficheurs légers dans les gares, pour informer en temps réel.
  • Conventions sur la billettique et la tarification simplifiant l’usage combiné de trains et de transports collectifs urbains
  • Soutien aux projets de mobilité rurale
  • Déploiement d’abris vélos fermés dans les gares de Bourgogne, équipement de cars TER en « rack » à vélos
  • Aides au fonctionnement de navettes touristiques l’été, entre les gares et les sites de Tanlay, Noyers, Alésia, Bussy Rabutin, Cormatin … et du chemin de fer touristique Les Laumes-Semur en Auxois
  • Études préliminaires à des travaux innovants, électrification Chagny-Nevers, réouverture Chalon-St Marcel …

 

Actions à amplifier

  • Le choix de la réalisation d’une partie de la Voie Ferrée Centre Europe Atlantique au Contrat de plan 2015-2020 est une bonne chose, mais n’inclut pas l’indispensable raccordement à Montchanin des réseaux TGV et TER.
  • Nous avons soutenu la mise en accessibilité des gares aux personnes à mobilité réduite, trop retardée cependant par rapport à la loi initiale imposant une réalisation pour janvier 2015 : la réalisation pourra prendre jusqu’à 9 années de plus.

 

Désaccords avec les politiques menées

  • Financement jusqu’auboutiste d’un aéroport de Dijon en perdition et des petits aéroports de St Yan et Auxerre.
  • Financements routiers tout au long de la mandature.
  • Abandon de la politique de développement des TER adoptée avec notre appui pendant le mandat 2004-2010 : renoncement à des investissements en matériel roulant, diminution forte des nombres de trains en Bresse(2012) et dans le Morvan (2015).
  • Soutien à tous les projets de LGV, Rhin Rhône et POCL

 

POLITIQUES TERRITORIALES

Moyens d’action : suivi du Pays de la Bresse bourguignonne, que j’ai présidé de 2006 à 2013, CA du Parc naturel régional du Morvan, CDCI de Saône et Loire, liens avec des acteurs des pays de Bourgogne

Actions positives

  • Maintien des soutiens aux territoires de Bourgogne pendant les cinq ans, et engagement de le poursuivre pendant le prochain CPER, malgré le désengagement de l’État

Action à amplifier

  • Choix de projets Leader axés sur la transition écologique et énergétique (mais mise en œuvre repoussée actuellement de plusieurs mois)
  • Convention inter régionale du Massif Central axée sur le développement des ressources locales, avec un développement du tourisme de pleine nature notamment, mais trop peu ambitieuse sur l’agriculture bio et la gestion écologique des forêts.

Désaccords

  • Rappel, pour mémoire, de notre critique de la « réforme territoriale » bien limitée organisée par l’État, mais soutenue localement par l’exécutif régional.

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